Ce concept du ‘symétrisme’ expose une œuvre qui n’est pas formellement symétrique mais conceptuellement symétrique. C’est à dire que chaque élément a son pendant, sans toutefois correspondre si l’œuvre venait a être pliée en deux. Des spectateurs ont ainsi constaté que ces personnages agissaient sur eux, et se sont demandés s’il s’agissait d’un facteur surnaturel.
Le sujet est l’être humain. Le concept repose sur cette idée de la puissance, de la vérité de la ligne. La ligne en elle-même est un concept humain, car à proprement dire il n’y a pas de ligne dans la nature. Il s’agit d’une synthèse du monde visuel. En quelques traits simples, en quelques points de repère reconnaissables par le cerveau humain, on apprend qui est cet homme, on comprend par exemple qu’il a passé la cinquantaine. L’artiste sélectionne les éléments actifs, l’essentiel: chaque trait est une indication pour le cerveau. Si le cerveau voit telle indication, alors il comprend telle autre information.